Bonjour à tous.
Le mois dernier est paru en Etasunie le second des trois prequels officiels à La Revanche des Sith. Après le comic-book Obsession dont Booster vous vante les mérites, et avant la saison 3 du dessin animé Clone Wars, c’est le Labyrinth of Evil de James Luceno qui vient faire parler de lui, et pas qu’un peu.

Tous ceux qui l’ont lu jusqu'à présent (les spoilers-free comme les autres, d’ailleurs) semble s’accorder sur le fait que la chose est un parfait guide touristique de la prélogie et qu’il prépare de main de maître le terrain au dernier film à venir en mai. De plus, ce vieux Jim à visiblement son quota de qualité.

Etant donné qu’on avait de quoi blablater, on à donc décidé de diviser toutes nos infos en deux parties. Aujourd’hui, nous vous présentons l’interview de l’auteur qui a été publiée sur le site officiel le 25 janvier dernier. Traduite par nos soins à Bono et moi, elle est assez intéressante et devrait appâter votre curiosité.

Je vous retrouve plus bas, pour causer du programme de demain…
Au fait, je me dois de vous préciser qu’à partir de la fin de cette phrase, vous vous immergez en plein dans les SPOOOOOOOOOOOILERS !!!

Labyrinth of Evil prétend être le prequel direct à l’épisode III. Est-ce que ce roman prend donc place juste avant le film ? Que vont manquer ceux qui iront voir La Revanche des Sith au cinéma sans avoir lu ce roman ?

Labyrinth prend place pendant le dernier mois de la Guerre des Clones et enchaîne directement avec le début du film. Il détaille l’intrigues et le passé des personnages que George Lucas n’a pas eu le temps d’inclure dans le film. De plus, le roman ajoute quelques éléments qui clarifient certains passages de l’épisode II. Pour ce qui est de savoir si certains éléments du roman sont essentiels à la compréhension du film, Sue Rostini (directrice de publication de LucasBooks) a posé la question suivante aux fans : Est-ce que savoir comment la princesse Leia a obtenu les plans de l’Etoile Noire est essentiel pour apprécier Un Nouvel Espoir ?


Avez vous eu accès au script de ROTS lors de l’écriture de LOE ? Avez vous pu voir des scènes du film ?

J’ai lu la première version du script et je me suis tenu à jour des révisions jusqu’au dernier moment possible - c’est-à-dire jusqu’à ce que le manuscrit à cessé d’être édité. J’ai lu la novélisation dès qu’elle a commencée à être écrite et, puisque j’ai aussi travaillé sur le Visual Dictonary de l’Episode III (Tout sur La Revanche des Sith, chez nous), j’avais accès aux costumes et accessoires du film. J’étais également en contact régulier avec Sue Rostoni, Pablo Hidalgo (rédacteurs des rapports de tournage sur StarWars.com) et Jonathan Rinzler (auteur de The Making of Revenge of the Sith). Néanmoins, Labyrinth contient quelques petites erreurs de continuités en raison de mes tentatives à vouloir être précis quand j’aurai probablement dut être vague.


Pouvez-vous nous présenter le roman ?

Tout de suite après les évènements de Jedi Trial et de Dark Rendezvous, Anakin Skywalker a été promu Chevalier, et son Maître, Obi-Wan Kenobi, a été nommé au Conseil Jedi. Les Séparatistes ont été poussés en dehors du Noyau galactique et le siège de la Bordure Extérieure dure depuis quatre mois. Anakin et Padmé n’ont pas put se voir tous ce temp. LOE est le premier roman où l’on peut focaliser l’action sur les deux guerriers et amis que sont Obi-Wan et Anakin. La première moitié du livre les emmènent d’aventures en aventures tout en recueillant des indices qui prendront tout leurs sens dans la seconde… puis dans ROTS.


Certains font une comparaison entre la guerre de la République face aux Séparatiste et la guerre que mènent actuellement les Etats-Unis. Est-ce que ce parallèle est intentionnel ou bien s’agit-il d’un cas où l’art reflète la réalité ?

L’avis que peut avoir une personne ne reflète pas nécessairement celui de l’auteur, et aucun parallèle intentionnel n’a été fait. C’est donc sûrement le cas. En publique comme en privé, Georges Lucas a dit que les films de la Prélogie montrent comment une démocratie peut tomber et comment les dictatures s’imposent et prennent le pouvoir. Mais la politique de la Galaxie, ainsi que la guerre en elle-même, n’est q’un contexte. En définitive, Star Wars est une saga qui traite des échecs, de la rédemption, et des répercutions qui découlent d’un pacte avec le mal. Les scènes de politique du film vont probablement disparaître au montage, mais quoi qu’il en soit, elles seront incluses dans la novélisation et avec de la chance, montrées dans le DVD.


Depuis La Menace Fantôme, il était particulièrement intéressant de voir la relation entre Obi-Wan et Anakin évoluer, au fur et à mesure des films et romans. Comment décririez-vous leurs rapports dans LOE ?

L’idée qu’il n’arrivera pas à faire comprendre à Anakin que la haine qu’il éprouve est un réel danger inquiète beaucoup Obi-Wan, voilà pourquoi il essaie de le convaincre de prendre de la distance avec Padmén émotionnellement parlant. Il est également préoccupé par l’influence grandissante qu’à le Chancelier Palpatine sur son ancien disciple.
Anakin, lui, est partagé entre le Chevalier qu’Obi-Wan voudrait qu’il soit et sa propre destinée en tant qu’Élu. Hors, Il désire tout cela à la fois et il est convaincu que les Jedi veulent lui tenir la bride. Plus important encore, il ne croit plus que l’Ordre peut gagner la Guerre. Il veut simplement que le Sénat se range simplement derrière le leadership de Palpatine.


Bien que Padmé et Anakin ne sont pas une seule fois physiquement ensemble dans le roman, l’un n’est jamais très loin dans les pensées de l’autre. Cette relation est visiblement une source de force pour l’Élu, pourquoi Kenobi la craint-il ?

Cette relation est une porte ouverte au Côté Obscur dans le sens où l’attachement – quel qu’il soit – est un chemin vers la peur, la haine et la souffrance, pour reprendre les mots de Yoda. Padmé tient à la fois le rôle d’épouse et de mère de substitution pour Anakin et de chaque danger potentiel pour elle résulte un effet dévastateur sur lui. Ce qui s’est passé sur Tatooine, dans L’Attaque des Clones, était seulement le début.


Dark Sidious, le Seigneur de Sith qui orchestre l’effondrement de la République et l’éradication des Chevaliers Jedi, à toujours un pas d’avance sur ses adversaires, même face aux Jedi les plus puissants que sont Yoda et Mace Windu. Serait-ce parce que les Jedi ont toujours vécu avec la peur du Côté Obscur ?

Les Jedi paraissent avoir oublié que le mal ne peut être simplement affranchi comme un colis, envoyé au loin, et que leur mandat doit servir à maintenir un équilibre entre bien et mal. Vu qu’il n’y avait apparemment plus personne pour renvoyer la balle, elle est tombée. Ils ont catalogué Dooku comme un idéaliste politique et l’ont écarté, ils n’ont pas empêché les Séparatistes de lever une grande armée, et se sont laissés berner par Palpatine. Pis encore, ils ont placé trop de confiance en la prophétie de l’Élu. Pendant ce temps, Sidious, le résultat parfait de mille années de formation Sith, observait étroitement les Jedi tout en gagnant de la puissance à leurs frais.


En parlant de Dooku, vous semblez éprouver une certaine sympathie à son égards.

Au départ, Dooku voulait réformer la République. En quittant les Jedi, il était persuadé que l’ordre s’était détourné du droit chemin, qu’il s’est enseveli dans la corruption et le vice. Résultat, pour réagir, Dooku s’est laissé séduire par le pouvoir que pouvait lui apporter le Côté Obscur, sans s’apercevoir que Sidious le dupait. Peut-être qu’à 83 ans, Dooku commence à perdre la mémoire ou alors Sidious à négligé d’inclure des cours d’Histoire Sith dans la formation du Comte. Les jeux de trahison tiennent une place importante dans les relations liant un maître Sith et son apprenti, et Dooku ne le voit pas. Il ne remarque pas non plus que Sidious est intéressé par le jeune Skywalker malgré le fait que seuls deux Sith peuvent coexister, selon leurs propres règles. Un troisième luron est synonyme de troubles.


Le général Grievous, destiné à tenir un rôle important dans l’Episode III, apparaît dans LOE. Qui est-il, et qu’est ce qui le rend si dangereux ?

Grievous était un féroce guerrier avant de devenir un cyborg, résultat de ce qui semble être un accident. Le commandant suprême des forces Séparatistes est plus rusé que les membres du Conseil de la Confédération des Systèmes Indépendants et il a le pouvoir de déployer les armées de droïdes comme il l’entend. Entraîné dans le maniement du sabre laser par Dooku lui-même, et entouré par ses Magna-gardes, Grievous est non seulement une dangereuse menace pour les clonetroopers, mais aussi et surtout pour les Jedi. Cependant, il a aussi un léger côté lâche.


Vous mentionnez les écrivains Ian Flemming et Thomas Pynchon dans les remerciements de l’ouvrage. Le premier est célèbre pour être le père de James Bond, le second est un maître de la paranoïa post-moderne. Pourquoi ?

Ces deux écrivains ont eu une forte influence sur moi, quand j’étais adolescent. Tout comme Carlos Castaneda et Eric Von Daniken, Flemming, Flemming à le don de me faire arpenter les chemin de l’aventure et il est probablement en partie responsable de certains de mes aventures. Les livres dePynchon étaient de magnifiques compagnons à avoir avec soit lors de ses aventures, tout d’abord parce qu’il m’a fallu des semaines, voire des mois, pour terminer certains de ces ouvrages comme V d’utiliser le comique et l’ésotérique. J’apprécie la façon de guider ses lecteurs dans l’histoire ainsi que le fait qu’il ait réussis à faire de lui un homme plein de mystères.


Etes-vous en train de travailler sur un autre roman Star Wars ? Quels sont vos projets en dehors de cet univers ?

Actuellement, je travaille sur un roman qui devrait former une sorte de trilogie avec Labyrinth of Evil et la novélisation écrite par Matt Stover. Centré sur Dark Vador et Sidious ainsi qu’un groupe de Jedi qui tente de survivre aux évènements montrés dans le film, Dark Lord fait suite à l’Episode III ; il prend place un ou deux mois après. Ses six dernières années, j’ai tellement été immergé dans le monde de Star Wars qu’il n’y a pas vraiment eu de place pour d’autres travaux d’écriture. Lorsque je n’écris pas, j’ai l’habitude d’allé sur des sites archéologiques, de jouer de la basse, ou de faire un peu de menuiserie dans mon cabanon du Maryland.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Luceno est toujours aussi consciencieux.
Ce petit préambule au roman a du – si tout va bien – vous convaincre pour être là demain à la même heure. D’autant plus que le programme sera tout aussi sympathique. Grâce à Sergorn, l’un de nos forumers, a dévoré le livre il y a peu et s’est gentiment prêté au jeu du résumé. Je tiens à préciser que ce dernier à insister sur les détails dont parle l’auteur au début de l’interview. Attendez-vous donc à des réponses décisives. (En vrac : Qui est Maître Syfo-Dias ? Qui est Grievous ? Etc…)
A deux mains…